Depuis que la Covid-19 est entrée dans nos vies, nos habitudes professionnelles et personnelles ont été bousculées. Du côté des épargnant·es des SCPI (Société Civile de Placement Immobilier), l'heure est aux questionnements : quels sont les changements et les opportunités actuelles à prendre en compte ? Tour d’horizon des enseignements de ces derniers mois.
Parmi ses conséquences directes de la crise sanitaire, on peut noter l’essor du télétravail et du e-commerce. Prenons les une par une.
I. Le télétravail et les SCPI
Voici quelques chiffres révélateurs :
- Jusqu’à 39% des salarié·es d’Île-de-France, tous secteurs d’activité confondus, auraient télétravaillé selon les Echos,
- 84% des salarié·es souhaitent y recourir davantage à l’avenir, selon une enquête réalisée par le bureau Savills en France en octobre 2020.
- 41% des entreprises interrogées souhaitent passer à deux jours de télétravail (toujours selon cette même enquête). Cette envie générerait un gain d’espace de 27%, soit environ 3,3M de m2 de besoins d’espace de bureaux en moins.
La tendance des grands ensembles de bureaux ne semble donc plus à l’ordre du jour.
II. Le e-commerce au détriment du commerce physique pour les SCPI
Le secteur du e-commerce (produits et services) a atteint 112 milliards d’euros en 2020, en hausse de 8,5% sur un an selon la Fevad (Fédération E-commerce et Vente à Distance). Bien sûr, on ne peut pas généraliser ce penchant grandement lié aux fermetures imposées durant les divers confinements. De plus, les différentes typologies de commerces connaissent des trajectoires différentes : le commerce physique non-alimentaire, par exemple vestimentaire semble être le grand perdant tandis que certains commerces notamment l’alimentaire semblent encore ancrés dans la vie quotidienne des utilisateurs.
Comme les bureaux et les commerces physiques composent la majorité du parc des SCPI du marché (environ 74% au 31/12/2020), les changements d’usage laissent planer un doute sur l’avenir de l’immobilier d’entreprise. Quelles sont donc les opportunités à saisir pour tirer votre épingle du jeu ?
III. De nouveaux usages pour de nouvelles opportunités pour les SCPI
Comme son histoire a pu le montrer, la “pierre-papier” s’est souvent adaptée aux évolutions sociétales. Ces derniers mois, la Covid a rebattu certaines cartes. Les SCPI doivent prendre ces virages le plus tôt possible pour traverser ce moment.
Pour commencer, cela peut passer par de la diversification vers des biens utiles et occupés. Par exemple, en investissant sur des bureaux à taille humaine, des commerces avec services (crèches, alimentation, ensembles médicaux) ou encore dans la logistique-entrepôts. Chez Iroko, c’est ce que nous faisons. Nous accompagnons les transitions en investissant pour 24% sur les bureaux et commerces et pour 76% sur la logistique-entrepôt à mai 2021. En tant que jeune structure, nous n’avons aucun héritage avec lequel composer et notre parc se constitue aujourd’hui en connaissance de cause d’un marché bousculé par la crise.
Ensuite, l’autre tendance incontournable est celle de l’investissement responsable. Les SCPI ont un rôle à jouer pour construire le monde d’après et intégrer des critères extra-financiers dans leur gestion du parc immobilier. On parle des critères ESG : Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance. Pour reconnaître les SCPI qui les appliquent, vous pouvez regarder si elles ont obtenu le label ISR (Investissement Socialement Responsable). C’est notre cas. Depuis 2021, nous sommes devenus la 7ème SCPI à obtenir ce label. Concrètement, en plus de notre objectif de 5,5% de performance annuelle, 20% des résultats sont consacrés à des actions d’amélioration du parc immobilier respectant ces critères.
Vous avez des questions sur ces nouveaux usages ? Vous pouvez nous les poser et nous vous répondrons avec plaisir.